L’an dernier, j’ai passé quelques jours de vacances en squat. Si l’arrivée a été dure, le départ l’a été tout autant.

D’aussi loin que je m’en rappelle, « capitaliste » n’a jamais été un mot sympa. C’est même une insulte. Un tas de luttes dans lesquelles je me reconnais fustigent le capitalisme comme le mal qui ronge notre monde.

Dans mon confort de tous les jours, est-ce que je contribue vraiment à contrer le capitalisme de là où je suis ? Alors qu’ici, chacun invente une société autrement, avec des militantismes plus poussés…

Est-ce que c’est le capitalisme, ou l’addiction à la technique le problème ? Est-ce notre notion du progrès qui est cassée ?

Est-ce que je me leurre et que je ne fais que maintenir un système délétère en place, en utilisant les mêmes leviers, mais en me donnant bonne conscience ?

...